L'éclairage habituel du spéléo n'a que peu évolué durant le siècle précédent, car Il utilise toujours une lampe à acétylène qui est maintenant complété par un éclairage électrique d'appoint à incandescence .
De nombreux spéléo ont tentés d'améliorer leur éclairage avec plus ou moins de succès, soit en incorporant de l'électronique (régulateurs) ou soit en modifiant le type d'éclairage (néon, leds, HID).
Selon moi, les améliorations ou nouveautés qui apparaîtront ces prochaines années seront:
 | L'utilisation de plus en plus importante des éclairages électriques à cause principalement de l'amélioration des accumulateurs et surtout la pile à combustible. |
| Des lampes à Leds de puissance de plusieurs Watts. |
Cela conduira inévitablement à l'abandon progressif de l'éclairage au carbure.
Le rendement des ampoules "standard" est déplorable, tout particulièrement lorsqu'elles sont sous-alimentées. Elles sont presque plus efficaces comme four! Elles sont presque toujours associées à un réflecteur et comme la source de lumière n'est pas ponctuelle (filament) et que l'alignement est en général mauvais, la lumière est presque toujours inhomogène.
L'utilisation d'un réflecteur de qualité aligné en usine avec l'ampoule permet de bien contrôler le faisceau et d'obtenir des rayons quasi parallèles. Pour ce type d'utilisation les meilleures ampoules sont au Xenon, suivie des halogènes et des ampoules au Krypton.
Cette source de lumière est nettement plus efficace qu'une ampoule "standard". Les reproches sont le manque de fiabilité en utilisation souterraine, la fragilité et le volume du tube néon. Par contre la qualité de la lumière est une des meilleures.
Les ampoules à décharge HID sont extrêmement performantes. Cependant leur fragilité les rend inappropriée à l'utilisation spéléo.
Les Leds blanches feront sans aucun doute parties des éclairages électriques du spéléologue du 21ème siècle. En effet leur rendement, utilisables avec un graduateur de lumière, leur fiabilité et la qualité de la lumière dépassent largement les performances des autres types d'éclairage électrique. Un autre point essentiel est que l'éclairage peut être diminué progressivement lorsque les piles arrivent à leur fin de vie. Il est par exemple encore possible de se déplacer alors que la fin de vie d'une pile (4*LR6 et polarisation par résistance) est dépassée depuis plus de 100 heures (!).
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Des essais effectués par le Groupe Spéléo Lausanne ont montré que les piles alcalines de marque Duracell sont plus performantes. Pour l'utilisation à basse température, les piles lithium sont préférables, car leur capacité à -20°C est 6 fois supérieure aux piles alcalines.
Les accumulateurs couramment utilisée sont des NiMH. Des accus Li-ions et Li-polymères sont aussi utilisées. En effet leurs densités d'énergie volumique et poids sont 2-3 fois plus élevées que le NiMH les rend très attractif. Cependant ces accus ont de nombreux inconvénients :
| Risque d'incendie et d'explosion violentes rendant obligatoire des circuits de protection. |
| Durée de vie, c'est-à-dire perte de la moitié de la capacité, limitée à 2-3 ans même si l'accu n'est pas utilisé (!). Ceux qui ont un ordinateur portable comprennent bien ce problème... |
| Incompatibilité avec le format et la tension des piles alcalines. |
Dans quelques années, ce sera peut-être (enfin) la pile à combustible grand publique avec des performances hallucinantes. Plus qu'à attendre que les industriels transforment leurs promesses en réalité. A suivre...
La lumière chaude de l'acétylène est mythique pour le spéléologue et semble actuellement irremplaçable pour certains. Un peu comme les échelles à une époque. Il faut avouer que c'est un excellent éclairage du spéléo du point de vue de l'intensité et de la qualité de la lumières. Elles a bien évidemment certains désavantages comme les inévitables "petits" ennuis techniques, la pollution avec la chaux sur le sol et la suie sur les parois ou encore le volume et le poids du générateur. A noter que cet éclairage est le seul qui permet une utilisation comme "chauffage de secours", même si de bougies font très bien l'affaire pour ceux qui ont choisis l'électrique.
A cause des améliorations des autres types d'éclairage, ce système est promis à la disparition, car les améliorations possible sont minimes, alors que l'éclairage électrique nous réserve encore de nombreuses surprises...
L'éclairage au gaz comprimé n'est à ma connaissance pas utilisé sous-terre (peut-être simplement à cause des risques d'explosion !). Il serait certainement possible de développer un éclairage très performant avec un coût d'utilisation quasi nul, en utilisant par exemple une bonbonne de butane... Nos essais ont montré que les principaux problèmes proviennent du contrôle de la flamme et du débit du gaz. Avis aux bricoleurs de génie!
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